Un astrophysicien ancien élève de Kourou
- par Alain Doressoundiram
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- 12 oct., 2018
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Bonjour, je suis Alain Doressoundiram, astrophysicien à l’Observatoire de Paris. Spécialiste des petits corps du Système solaire et des surfaces planétaires, je suis Co-Responsable de l’instrument VIHI, à bord de la sonde BepiColombo. C’est un spectro-imageur qui fera pour la première fois la cartographie minéralogique complète de la surface de Mercure.

Je suis l’initiateur du projet Planètes en Guyane. Je porte ce projet
avec Léa Griton, accompagné par une équipe talentueuse et formidable :
Nicolas Bott, Lester David, Charlotte Gehan et Tabatha Sauvaget, que je
remercie chaleureusement pour m’avoir suivi dans cette belle aventure en
Guyane.
Une journaliste Guyanaise me questionnait sur ma motivation pour accomplir ce programme en Guyane.
Elle est double. Premièrement, je suis, à l’Observatoire de Paris, très investi dans les actions d’enseignement et de diffusion de la culture scientifique et astronomique vers les établissements scolaires et le grand public. Et deuxièmement, il se trouve que j’ai passé toute mon enfance à Kourou, j’ai même assisté au tout premier vol d'Ariane en 1979 ! A l’époque, je ne savais pas que j’allais y revenir adulte 37 ans plus tard en tant que responsable scientifique d’un instrument d’une sonde spatiale. Drôle de clin d’œil du destin…
Travaillant sur l’instrument VIHI depuis 14 ans, je me suis fait un devoir et un plaisir de construire ce projet éducatif et culturel (Planètes en Guyane) à l’occasion du lancement de la mission BepiColombo depuis Kourou. C’est ainsi qu’une cinquantaine de scientifiques de la mission iront dans une centaine de classes de la primaire à l’université, et que l’équipe de Planètes en Guyane donnera conférences et animations dans plusieurs villes du département du 15 au 25 Octobre 2018.
Personnellement, J’irai passer la journée du 15 Octobre dans mon ancienne école et mon ancien collège. J’ai à cœur de redonner à ces établissements ce que j’ai reçu durant mes jeunes années. C’est donc avec excitation et une certaine émotion que je m’envole demain pour la Guyane…
Une journaliste Guyanaise me questionnait sur ma motivation pour accomplir ce programme en Guyane.
Elle est double. Premièrement, je suis, à l’Observatoire de Paris, très investi dans les actions d’enseignement et de diffusion de la culture scientifique et astronomique vers les établissements scolaires et le grand public. Et deuxièmement, il se trouve que j’ai passé toute mon enfance à Kourou, j’ai même assisté au tout premier vol d'Ariane en 1979 ! A l’époque, je ne savais pas que j’allais y revenir adulte 37 ans plus tard en tant que responsable scientifique d’un instrument d’une sonde spatiale. Drôle de clin d’œil du destin…
Travaillant sur l’instrument VIHI depuis 14 ans, je me suis fait un devoir et un plaisir de construire ce projet éducatif et culturel (Planètes en Guyane) à l’occasion du lancement de la mission BepiColombo depuis Kourou. C’est ainsi qu’une cinquantaine de scientifiques de la mission iront dans une centaine de classes de la primaire à l’université, et que l’équipe de Planètes en Guyane donnera conférences et animations dans plusieurs villes du département du 15 au 25 Octobre 2018.
Personnellement, J’irai passer la journée du 15 Octobre dans mon ancienne école et mon ancien collège. J’ai à cœur de redonner à ces établissements ce que j’ai reçu durant mes jeunes années. C’est donc avec excitation et une certaine émotion que je m’envole demain pour la Guyane…

La semaine dernière a été riche en actions et en émotions puisque, pendant que la moitié de l'équipe restait dans la région de Cayenne, l'autre moitié de l'équipe visitait des classes dans les villes de St-Laurent-du-Maroni et Iracoubo. De plus, l'événement phare de cette édition de Planètes en Guyane a eu lieu avec le lancement de la mission spatiale BepiColombo ce vendredi 19 octobre !